Powermachin ou taboulé-box? Stratégie d’alimentation et d’hydratation sur Ironman

Taboulé box


Taboulé-box (© Eric D)

 

 

La Parole du Maître

les ravitaillements proposé semble léger, que des bananes et du powermachin. je pense que je vais me preparer 2 sandwicth jambon fromage crudité que je recupererais en haut du col et que je ferais quelques colations avec les ravitaillement proposé.

je pense de toute facon que je vais me faire plutot 1 kilo de taboulé et que j’eenmenerais des gateau sec sallé en attendant le repas du midi. je prendrais les poxers en dessert. l’orsque l’on absorbe des sucres rapides en fin de repas , ils se trouvent mélangé et le temps d’aborption est augmenté. donc au debut je priviligierais les sucres lents, proteines, repas solide il n’y aque sur la fin que je prendrais peu etre des trucs plus sucrés. orange pommes , bananes, raisains sec. mais il n’y en a pas a nice sur le marathon ?

nan, en fait je pense que je vais bricoller un bac que je vais instaler sous les 2 prolongateurs et qui me permetra d’y loger mes victuailles. je pense qu’avec une grosse cuillere en plastique je peux manger tranquile, une cuillere a la main l’autre sur le prolongateur.

la seul chose qui tienne dans la boite a taboulé ce sont les bouteilles d’eau de 50, ou les bidons , soit 2 bidon de 50 cl , tu les a sous les yeux . cout du systeme complet : boite plastique 4 euro 50, rilsan 1,2 euros .encore une invention inutil le tabolué est ejecté.

 

Exégèse

Le Maître aborde ici le sujet ô combien important et controversé de la stratégie d’alimentation et d’hydratation sur une épreuve de longue distance telle que l’Ironman.

Car s’il est clair que sur des épreuves d’une durée inférieure à 1 ou 2 heures, ce sujet peut être à peu près ignoré, sur une épreuve de plus de 10h, il va au contraire constituer un élément déterminant de la performance.

L’approche du Maître a suscité bien des émois dans la communauté triathlétique.

De fait, l’approche dominante se veut hyper-technologique, avec l’utilisation massive de boissons énergétiques et de gels divers scientifiquement et massivement dosés en substances supposées doper la performance: dextrose, maltodextrine, sirop de glucose, phosphate tricalcique, chlorures de sodium et de magnésium, gluconates de potassium et de calcium, vitamines C, B1, B6, caféïne… voir par exemple http://www.overstims.com, ou http://www.powerbar.co.uk pour les Powermachins.

L’idée générale derrière tout ça est que:

1) il faut se forcer à boire tout au long de l’épreuve car on lit partout qu’une « perte de 2% de la masse hydrique fait chuter la performance de 20% » (voir par exemple http://prevost.pascal.free.fr/pratique/eau/eau3.htm, ou votre revue sportive préférée, ex: Cyclocoach août 2013, P81)

2) on n’a jamais trop d’énergie, donc mieux vaut trop de calories/gels/sucres divers que pas assez

3) que la digestion est un processus coûteux énergétiquement, et qu’il faut donc à tout prix éviter de manger du solide, et privilégier des substances (liquides ou gels) ne nécessitant pas de digestion.

Belles théories que tout cela – mais qui malheureusement ne marchent pas. Et c’est un spectacle toujours navrant que de voir chaque mois de Juin des athlètes ayant suivi tous ces préceptes en train de vomir leurs tripes à Nice.

C’est qu’en fait, les choses sont plus complexes qu’il n’y paraît, et une fois encore, les dernières recherches donnent raison à Eric dans son approche.

Regardons par exemple ce que nous dit le Dr Allen Lim, qui conseille les équipes professionnelles les plus prestigieuses sur les Grands Tours:

http://www.trimes.org/2013/04/22/trimes-digs-allen-lim-the-education-of-a-simpleworking-race-nutrition/

Il est stupéfiant de constater l’intuition impressionnante de clairvoyance du Maître.

Car ce que dit l’article, c’est exactement ce que dit Eric: ne pas faire confiance au Powermachin, un sandwich jambon fromage (ou un taboulé!) et une boisson feront parfaitement l’affaire.

Ce que dit A. Lim, c’est qu’il ne faut surtout pas « boire ses calories »: il faut boire pour s’hydrater, et manger de la vraie nourriture pour renouveler ses calories. L’homme est fait pour manger du solide (des lipides, des protéines – de la viande!) au moins une fois dans la journée, et on ne change pas comme ça impunément un régime qui marche depuis des millénaires.

Il est donc recommandé de dissocier la problématique des calories (à manger sous forme solide) de la problématique de l’hydratation et du sodium (à boire) – ce qui est contraire à la tradition sur Ironman (qui est de boire ses calories). Souvent, les athlètes ont peur de manquer d’énergie, de manquer de calories (d’où le fait qu’ils n’arrêtent pas d’engouffrer des gels, des barres et des boissons énergétiques), alors que la consommation de calories est finalement relativement faible, et que l’on a de bonnes réserves. Il va aussi contre l’idée généralement admise qu’il ne faut pas solliciter l’estomac pour la digestion: la digestion est un processus naturel, et qui a l’avantage de dispenser l’énergie au fil de l’eau, en tant que de besoin.

Les vendeurs de Powermachin n’arrêtent pas de nous inonder de publicités pour leurs gels, mais l’estomac de l’homme a toujours été conçu pour digérer, et la digestion est un merveilleux moyen de libérer l’énergie au fil de l’eau, au lieu d’arriver subitement en masse avec un gel ou une boisson, sans contrôle du système digestif – ce qui cause les troubles gastro-intestinaux aux athlètes dont nous avions parlé plus haut. Ce fait est connu de longue date des cyclistes, qui aiment à s’avaler un petit sandwich après un col, mais il est trop souvent oublié des triathlètes modernes, qui veulent à tout prix faire mieux que la nature dans leur quête effrénée de performance.

Encore une fois, en remettant en cause les vaches sacrées, Eric se montre à la pointe de la diététique, malgré les moqueries et les sarcasmes sur le taboulé ou le jambon-fromage… Force est d’admettre que c’est encore lui qui avait raison.

Un autre point important concerne l’hydratation. Très souvent, on voit dans la littérature des recommandations pour veiller à ce que l’osmolarité des boissons absorbées soit ajustée pour être parfaitement absorbée. Mais là encore, c’est une illusion. Ajuster l’osmolarité d’un liquide avant ingestion n’est nécessaire que si celui-ci descend sur un estomac vide. Mais si l’estomac est rempli par un petit sandwich, alors le liquide prendra naturellement l’osmolarité nécessaire pour une absorption optimale. Contrairement à tout ce qui se lit, il est donc parfaitement possible de faire une épreuve telle qu’un Ironman avec simplement de l’eau, ou des boissons très diluées, à condition d’absorber en parallèle des nourritures solides.

De même, l’obsession de vouloir faire boire tout le temps à tout prix les athlètes est tout particulièrement malvenue, voire dangereuse. Pour illustrer le discours dominant, voir par exemple un article consternant sur http://www.sport-passion.fr/sante/hydratation-sport.htm . Les recherches les plus récentes montrent qu’un excès d’hydratation peut être fatal, et qu’une perte de poids de 2% est non pas défavorable, mais favorable à la performance. On a même mesuré des pertes de poids de 6%!

Sur la dangerosité de la sur-hydratation, voir:

http://www.humankinetics.com/excerpts/excerpts/seven-clear-symptoms-of-exercise-associated-hyponatremia

Sur le fait que plus on perd du poids, plus on est performant:

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21160081

Dans cette étude, on constate que les marathoniens qui courent en moins de 3h perdent plus de 3% de leur poids, tandis que ceux qui courent en plus de 4h perdent moins de 2%!

On recommandera en outre la lecture du livre Waterllogged, de Tim Noakes, découvert grâce à FVI70.

http://www.humankinetics.com/products/all-products/waterlogged

Il faut boire assez (pour éviter de dépasser son seuil de tolérance de perte de poids) mais pas trop et pour lui le meilleur moyen d’y arriver est de suivre son instinct de soif. Notre instinct est brouillé par les milliers de messages que notre cerveau reçoit à travers les magazines, les pubs,etc… où il faut à tout prix combler un manque de boisson, de glucose, d’électrolytes, de machins, de trucs et de bidules. Donc après 10 km de course on est pris de panique (même si on a aucun symptôme) et en avant le gavage de Powermachin et de Gatobidule, victime de la si lucrative industrie de l’hydratation.

Et si l’on veut vraiment pousser l’expérience jusqu’au bout, nous recommandons la lecture de:

http://aalkab.wordpress.com/2012/12/26/ne-pas-boire/

On passe par tout un tas d’étapes et de dispositifs plus ou moins compliqués sensés nous faciliter les choses pour finalement revenir à des processus simples et naturels, pour lesquels notre corps est au fond le mieux adapté.

On va inventer tout un tas de choses, pour soi-disant « faciliter la digestion », pour apporter les calories, on va faire des calculs savant pour calculer combien de ml de boisson il faut absorber, on recommande de pas trop boire, puis de se forcer à boire… mais finalement, c’est la soif et la faim qui sont les meilleurs indicateurs, et on en revient à l’état de nature. D’ailleurs, la quantité d’eau nécessaire par heure varie énormément selon l’intensité de l’effort, la chaleur, le profil du parcours… tout calcul serait vain, il y a trop de facteurs à prendre en compte. Simplement écouter sa soif est l’indicateur le plus naturel et finalement le plus juste pour juger du besoin d’hydratation.

Après tout, nous sommes le fruit d’une évolution de plusieurs millions d’années, et seuls ont survécu ceux qui s’hydrataient et s’alimentaient correctement lors des grands efforts d’endurance que les temps anciens exigeaient de nos ancêtres. Avoir une soif adaptée à l’effort était un facteur clé de survie! Il est donc parfaitement logique que les sensations de soif et de faim existent, et soit parfaitement ajustées pour nous permettre d’optimiser nos performance.

En plus, il y a un avantage psychologique évident, qui ne compte pas pour rien dans la performance: quel plaisir d’étancher sa soif ou de calmer sa faim plutôt que de se forcer à ingurgiter quelque chose sans envie!

Génie et littérature

 

La Parole du Maître

le hom trainer m’interaisse pas du tout, j’ai vu ce que ca fait avec l’ergometre aviron. je supporte mal de faire ca en interieur, ca fait du bruit, je preffaire etre dans la nature. en aviron le froid et la pluie son moin genant car il ya pas la vitesse. en velo ce qui me fait peur c’est aussi l’eloignement. une fois en tunisie je suis partie dans le nord envoiture et mon radiateur est tombé en panne , la durite c’est percé au niveau de la fixation, toute l’eau c’est vidé pas un village a moins de 20 kms, encore moins un garagiste, pas de telephone, rien le desert. heureusement j’ai eu de la chance y’avait une mare a grenouille a 50 metre , la seul sur des kilometres a la ronde, j’ai pu remplir le radiateur d’eau. et j’ai coupé la durite avec une lame de cuter pour la refixer, je sais meme pas si j’avais au moins un tournevis. Et c’est repartie. En arrivant au cap negre, c’etait les grande manoeuvre de l’armée il yavait des helicoptere des engins gros porteur, des navires et des helicopter c’etait le debarquement, en 15 minutes tout le monde est partie, il restait plus que les oursins dans l’eau. pour le power2max je me tate sur le choix du pedalier 3D ou 3d+ (esprit tetu) et il va me falloir des plateaux et une selle plus fine et peux etre quelques vetements. pour courir je prend des calecons mais il fait nuit. mais en velo??

Exégèse

Une fois encore, EricD nous stupéfie par sa mobilité intellectuelle, sa capacité à associer concepts et idées apparemment déconnectés, mais en réalité profondément unifiés par une vision cosmique, panthéiste et universaliste de notre monde. Et une fois de plus il est ainsi démontré que contrairement à un préjugé courant, une capacité athlétique hors du commun et un entraînement intensif ne sont en rien antinomiques d’un réel génie intellectuel.

Car c’est la marque des grands génies que de savoir déceler ces liens invisibles entre les êtres, les objets et les idées, de tisser ce lien fécond d’où surgit la Pensée, la vraie, originale et profonde, révolutionnaire même parfois. C’est en brisant ces silos dans lesquels s’engonce la pensée unique, en métissant les champs de connaissance que nos institutions veulent tellement isoler et enfermer, que surgissent le Progrès et l’Innovation.

Sur la forme, la valeur littéraire de la Parole du Maître ne laissera pas indifférent le lecteur averti, inspiré du précepte de Lautréamont, assimilant la littérature à « la rencontre fortuite d’une parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Par sa prose libérée et décomplexée, délivrés du joug des rouages de la pensée conventionnelle et du corset des règles lexicales et orthographiques usuelles, EricD s’inscrit dans la droite lignée de nos plus grands auteurs, André Breton, Philippe Soupault… et fait ainsi puissamment briller la gemme brute et étincelante d’une pensée profondément libre, originale et créatrice, dégagée de la gangue des préjugés moralisateurs.

 

 

Normalité

 

La Parole du Maître

je vous rassure de moins de vue, je suis tout a fait normal

J.ai aucun intérêt a me faire diagnostiquer asperger. Je pense que ceux qui le font sont tout aussi malade que le malade qu’ils diagnostique. Ce qui leur permet d’avoir peu etre une emprise . Ça ne m’interesse pas du tout de rentrer dans ce jeux.

si j’achette rien avant la fin descembre, ca va me faire des benifices et il faudra que je paye des charges socials la dessus + des impots , total 400 ou 500 euros. si j’achette pour 1400 euros, ca fais 1100 euors ht. donc la difference n’est que de 600 euros. Imaginons que l’année prochainne mon activité ne me permette pas de payer les charges social, je suis encore obliger d’etre en proces avec le RSI, il me faut aller chercher la lettre recommander, a la poste, aller chercher l’avis de l’huissier, faire la lettre au tribunal pour contester, aller au tribunal pour dire que je n’ai rien gagner, tout cela prend enormement de temps.

Exégèse

EricD nous interpelle ici sur la notion de normalité.

Il nous rappelle avec malice qu’une normalité ne peut se définir que par rapport à un référentiel, et que par définition celui ne peut être que relatif à l’observateur, celui qui s’érige en juge de cette normalité. Au fond, nous sommes tous normaux – de notre point de vue. A ceux qui douteraient de sa normalité, EricD renvoie donc avec justesse leur propre pseudo-normalité dans la figure.

A tout prendre, la normalité d’EricD – avec sa forte cohérence interne, et ses résultats sportifs impressionnant – n’est-elle pas finalement tout à fait aussi légitime que bien d’autres, celles que l’on voit à l’oeuvre en politique, ou dans les affaires par exemple? Mais surtout, cette normalité n’est-elle pas fondamentalement plus saine et et enthousiasmante que cette pseudo-normalité que veut nous imposer l’establishment médico-psychiatrique, avec son jargon inaccessible au commun des mortels, ses hiérarchies structurées et rigides, et son environnement aliénant et pathogène?

Point déterminant, EricD refuse de se victimiser. A une époque ou bien d’autres font tout pour obtenir leur statut de victime (de la société, de leurs gènes, de l’amiante, de leur ex, de la cité, du système scolaire, de leur patron, de la globalisation, de la crise, des racailles…) en vue d’obtenir quelque misérable allocation et vivre aux dépens de la collectivité, EricD refuse ce statut, relève la tête, et participe pleinement au système productif national. Son incroyable esprit d’entreprise le fait accomplir avec ardeur les tâches les plus rudes. EricD choisit le statut d’entrepreneur, refuse celui de victime sociale, et c’est un choix qui force le respect. On comprend néanmoins sa réticence à ce que le fruit de son effort soit capté par le RSI pour alimenter un système médico-psychiatrique bourgeois, tentaculaire et parasitaire, puisque financé par les prélèvements sur le dur travail des classes laborieuses!