Une nouvelle gamme de produits pour la performance de haut niveau

Nous reproduisons ici le communiqué d’EricR&D au sujet d’une nouvelle gamme de produits révolutionnaires récemment commercialisés, inspirés par la créativité d’EricD.

(EricR&D n’est pas EricD, ni l’éditeur de ce site – nous ne faisons ici que reproduire son communiqué. Afin de garantir l’objectivité de ce site et l’absence de biais dans les conseils prodigués, et pour rester dans l’orientation profondément désintéressée et bénévole qui est la nôtre, nous ne tirons aucun intérêt commercial ni bénéfice du succès des produits présentés ci-dessous par EricR&D).

Suite à mon incursion dans le monde du triathlon, je vous propose toute une gamme de produits de notre création et fabrication, issus directement de notre Centre de Recherche et Etudes en Techniques Innovantes Nationales (le C.R.E.T.I.N) situe dans la Mecque des Hautes Technologies: Lagny .

Notre premier produit est une roue a bâtons asymétrique, mais symétrique et utilisable en roue avant ou arrière grâce a un astucieux système de moyeu interchangeable.

Premier rendu du proto "Eric D Wheels"

Développée au pied a coulisse géant et testée sur l’anneau de 17km habituel comme dans le col de Longchamp. La bande de freinage comprend un bout de truc rouge, on ne sait pas pourquoi, mais comme Mavic le fait, on s’est dit que c’était une bonne idee. Les plus grand champions, comme des coureurs-nageurs-tricheurs de première catégorie FFC futurs vainqueurs potentiels d’épreuves internationalement reconnues, ont tenté d’approcher et de faire venir cet outil ultra-performant sans succès.

Notre second produit est celui de notre succès initial : la machine a nager, qui vous permet par un travail musculaire intense de convertir vos fibres blanches en rouges (qui ne tache pas) et assure de développer une TECHNIQUE PARFAITE. Ceci est garanti par notre grand maitre de la natation, ceinture noire a pois vert du 100m en 2min15. Nous ne publierons bien évidemment pas de photos, pour éviter que la concurrence ne découvre certaines de nos astuces a moindre frais.

Notre troisième produit est un Powermetre révolutionnaire, adaptable a tous les standards de Boitiers de pédalier. Celui-ci est vendu avec son ordinateur de bord, qui a chaque instant vous précise la puissance optimale a développer en fonction du parcours (extrait directement de Google Maps), de la température, altitude et humidité pour une définition précise de la densité de l’air. Un module additionnel, permet aussi d’ajouter votre objectif, ou vous permet de le programmer en fonction de votre « vitesse Ironman » (marque déposée). Un dernier module vous permet d’anticiper visuellement le parcours et les virages grâce à une intégration Google Maps / Google Street / Google Earth de 7eme génération. Une intégration a un jeu de direction actif est en cours pour palier a vos déficiences en descente et vous permettre enfin de prendre la roue de mistertri à 115 km/h dans la descente de l’Izoard.

Notre quatrième produit est un produit révolutionnaire pour le développement des capacités en course a pied et en ultra-endurance : nous l’avons humblement appelé « LA BROUETTE ». Fourni avec un fascicule d’entrainement ainsi qu’un kit d’enregistrement de compagnie en nettoyage industriel et construction. Vous pouvez payer vos loyers en vous entrainant.

Nous proposons aussi :

  • le casque occipital, qui ne couvre pas le front pour une meilleur refroidissement
  • un skiff en carbone super léger, pour s’entrainer a ne plus se laisser mener en bateau
  • une voiture a air comprime et une carabine diesel
  • des chaussures de course a pieds resemellables et inusables
  • des ours blancs a sauver

A noter, nos offres spéciales entreprise avec vente en TVA récupérable pour les produits que vous achetez pour des raisons de R&D et autres subtilités comptables.

Fabriquer ses roues

 

Premier rendu du proto "Eric D Wheels"

Premier rendu du proto « Eric D Wheels »

La Parole du Maître

je pense que je fabriquerais bien des roues en carbone a baton. pensez vous quil soit possible d’utiliser la meme roue pour lavant et larierre?
est ce quil serait possible pour reduir l’investissement du moule de mettre une roue arierre a l’avant et donc d’avoir qu’un moule?

 

je vois que sur la mavic cxr 80, ils rajouttent une bande entre le boyeau et la jante pour ameloirer le profil. est ce que si je fais un proffile de jante qui integre cette bande et qui serai donc rigide, il sera possible de monter le boyeau ?

 

les roues a rayon on perd du temps a monter les rayons. alors que 3 batons en carbone , cest pas ca qui coute. si pour 2 roue on a 1200 gramme de composite, ca fais seulement 800 gramme de carbone. alors que pour 2 jantes on aura 800 grammes de composite et donc 600 grammes de carbone. la fibre de carbone est a 25 euros le kilo donc une paire de roue a baton= 25 euros de cabone on es pas a 100 gramme pres.

l’ideal est un seul moule pour la roue avant et arierre , je pense quon doit pouvoir faire un moyeu pour lavant et larriere il faut que les batons soit face moins de 20mm depaisseur et dans ce cas on es pas gener pour metre la cassette.

le soucie est la technologie pour le moulage carbone , avec le prpreg il faut chauffer a 120 degré et le plus embetant ce sont les vessie en silicone ht a fabriquer et il faut du prepreg qui se conserve que un an dans un congelateure. donc je verais plutot des peaux de carbone moulé par infusion sous vide avec un moule en alu usiné dans la masse. puis les 2 peaux recollé sur le moyeu

 

pour ce qui est du respect des cotes, je dessine la roue et le moule est ensuite usiné en aluminium a la commande numerique. Il faut 1 heure pour dessiner la roue. le lendemain j’ai plus qu’a aller chercher le moule usiné au centieme. Le plus dur c’est de choisir un nom pour la société. mais c’est fais.

 

Exégèse

Voilà un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre, et suscité des réactions indignées.

coluccinico

sinon tu peux simuler le.bruit d une lenticulaire.
pour se faire accroche une pince a linge et un petit carton sur un rayon

T.K

un pas de plus dans la mégalomanie délirante , le voilà dans la haute technologie . :sm8:

il a dû rêver cette nuit qu’il était ingénieur dans l’industrie du cycle . :D

je crois que notre ami n’a pas encore réalisé que le parapluie de la roue avant est symétrique à la différence de la roue arrière à cause de la cassette , et qu’il confond encore roue et jante .
qui peut lui venir en aide ? … moi , je renonce . :D

joglu00

voilà donc la nouvelle connerie du we
notre champion fabrique ses roues :sm1:
alors qu’il est pas foutu de regler sa hauteur de selle

 

etc etc

Pourtant, trop souvent, on veut chercher des choses toutes faites dans la vie, au lieu de créer soit même.Il n’y a pas si longtemps, tout windsurfer digne de ce nom shapait lui-même sa planche – c’était l’ère des planches « customs », toujours bien supérieures à ce que l’on pouvait trouver dans le commerce. Fabriquer soit même permet d’avoir un objet parfaitement adapté à son usage, et évite d’avoir à se satisfaire des compromis laborieux auxquels sont contraint les objets produits industriellement en masse. Et les coûts, réduits aux matières premières, allégés de toute composante marketing, publicitaire, R&D, stockage, distribution…. ne sont pas excessifs, si l’on ne comptabilise pas son propre temps.

Si on en a les capacités et si on a le temps, fabriquer soi-même est souvent une excellente idée.Et à une époque où il est de plus en plus vain de trouver dans son travail de la satisfaction dans le résultat matériel de la tâche accomplie, quel plaisir lorsqu’on a soi-même réalisé et conçu un bel objet, utile, tangible et réel!

Si cette l’approche semble donc fondamentalement justifiée et saine, encore faut-il s’assurer de sa faisabilité technique et réglementaire.

Sur le plan technique, une première ébauche de modèle 3D élaborée par EricD (voir image en tête de cet article) montre qu’il y a encore quelques améliorations à faire: création d’une bande de freinage, travail sur l’aérodynamisme, conception de la fixation du moyeu, passage de la valve..

Résoudre ne serait-ce que la question aérodynamique n’est pas simple. Il n’est pas évident que la forme « en goutte d’eau » (profil type NACA) est la plus adaptée. Une roue de vélo n’a pas du tout le même fonctionnement ni la même utilité qu’une pale d’éolienne ou de turbine. En périphérie bien sûr, si le vélo avance à la vitesse V, alors la vitesse relative au vent du rayon (par vent nul) va varier entre 0 et 2V, et la forme en goutte d’eau est sans doute adaptée.Mais plus on se rapproche du centre, plus la vitesse du rayon relativement au vent va avoir tendance à varier entre -V et +V. Autrement dit, pendant la moitié du temps, le rayon bâton va recevoir du vent « de l’arrière », et la forme en goutte d’eau n’est alors plus du tout adaptée. Donc il faut inventer un bâton de profil variable selon la distance au centre. Sans compter que le lieu des points de la section du bâton avec un plan horizontal varie sans cesse en fonction de l’inclinaison du rayon. Et encore tout ça sans tenir compte de l’influence de la jante et de la direction du vent. Donc oui, d’un point de vue aérodynamique, sans moyen de calcul et de simulation lourds (CFD, soufflerie), le mieux est de partir d’une roue existante, et tant que le modèle n’est pas commercialisé, il n’y aura pas de problème de plagiat ou contrefaçon. C’est toute la sagesse de la Parole du Maître:

pour pas perdre de temps, il faut copier la forme dune roue existente. au debut quand je fabriquait des bateaux d’aviron je m’amusais a dessiner les coques, comme yavait pas de logiciel, je m’amusais a en faire, apres j’ai compris, j’ai fabriqué un grand pied a coulisse et j’allais discretement prendre les cotes sur les bateaux de la concurence dans le garage a bateau.
donc il faut partir d’une roue existante et la copié , puis suprimé les trucs qui sont pas necessaire.le souci c’est que ya pas de corima 3 baton d’ocas sur troc velo

 

je vais aller roder du cote de longchamp avec mon pied a coulisse,voir si je vois pas quelque roue a baton qui traine

Le problème de la conception et du design aérodynamique ainsi réglé, plusieurs points restent à régler au stade de la production:

  • parfait respect de la circonférence, puisque quelques millimètres en plus ou en moins peuvent faire la différence entre un boyau qui ne tient pas et un boyau impossible à positionner sur la jante
  • la roue doit être parfaitement plane (non vrillée)
  • les flancs sur la bande de freinage doivent être parfaitement plans et parallèles
  • les masses doivent être parfaitement équilibrées pour éviter le balourd
  • la circonférence doit être parfaitement circulaire pour éviter les sauts
  • l’axe doit être parfaitement orthogonal au plan de la roue
  • la sécurité est impérative: capacité de résister aux chocs, à la torsion, à la flexion

Cependant, ces points ne sont pas bloquants. Eric D nous a montré qu’il ne faut pas sous-estimer ses capacités en matière de conception et de réalisation de dispositifs sophistiqués en matériaux composites, carbone, Kevlar et autres… Par ailleurs, il nous assure qu’il a moyen de faire usines les moules en aluminium par une machine à commande numérique, et ce avec une tolérance inférieure à 10 micromètres. Ceci semble largement suffisant pour réaliser des roues performantes et sûres.

Par ailleurs, malgré ses nombreux détracteurs qui affirmaient haut et fort qu’il existait une forte différence entre roue à bâton avant et arrière, une analyse attentive de modèles existant sur le marché a révélé que les parties carbone de certaines de ces roues étaient strictement identiques entre l’avant et l’arrière, ce qui confirme l’hypothèse d’Eric: un seul moule est nécessaire pour fabriquer la roue avant et la roue arrière, d’où une économie substantielle dans les moyens à mettre en oeuvre.

Sur le plan réglementaire, différentes objections ont été faites: nécessité d’obtenir un agrément pour avoir l’autorisation de rouler, risque d’enfreindre la propriété intellectuelle de fabricants si l’on procédait par imitation de roues existantes plutôt qu’une conception en partant d’une feuille blanche.

Heureusement, ces objections ont pu être rejetées. Il a été démontré que la protection des brevets ne concernait que les objets conçus à des fins commerciales, et non pour des besoins privés.A ce sujet, on pourra utilement consulter l’Ordonnance n°2001-670 du 25 juillet 2001 (Article L513-6): Les droits conférés par l’enregistrement d’un dessin ou modèle ne s’exercent pas à l’égard d’actes accomplis à titre privé et à des fins non commerciales.

De même, l’agrément (NF EN 14781) est nécessaire pour les vélos vendus, et non ceux que l’on fabrique soit-même pour son besoin propre: http://www.velofcourse.fr/velo-materiel/velo-norme-homologation-securite-uci-afnor/.

Au total, aucun obstacle juridique ne semble donc s’opposer à la fabrication de roues pour son usage propre. Reste bien sûr à s’assurer du respect de la réglementation sportive, mais celle-ci est notablement plus permissive que la réglementation UCI, qui fait foi en matière de cyclisme.

Bonne chance à Eric D donc dans son entreprise, et une fois encore, inspirons-nous de son exemple pour trouver satisfaction dans l’amour du travail bien fait et la recherche de l’excellence pour construire le succès de nos mains.

 

 

Reconnaissance du parcours

La Parole du Maître:

j’ai pas trop l’intention de faire du velo sur un home trainer, non je vais juste regarder la video du parcours, ce sera beaucoup moins fatiguant.

 

c’est mieux de connaitre visuelement le parcours velo. comme ca quand tu fais la course tu sais ou tu es et tu reste concentré, ca fais parti de la prépa.

Exégèse:

La visualisation du parcours est un élément stabilisateur pour la gestion de la course et de l’effort.

A défaut de pouvoir se rendre sur place, l’utilisation de technologies modernes telles que Google Earth / Google Maps permet de faire une reconnaissance virtuelle du parcours qui permettra de se familiariser avec les principales difficultés à attendre.

 

Choix de braquet pour Embrun et Nice

La Parole du Maître:

je commence a m’y retrouver, un peu dans la jungle des pedalier. ya les boitier de pédalier avec différente largeur et diamètre, et ya de diamètre de fixation des plateau qui est soit 110 mm soit 130 mm. je refflechie au rotor 56 dents pour le plateau. c’est le prix de 10 leçons de natations. mais qui évite d’avoir un pédalage de pro. par contre ya une perte au niveau du ressort de rappel. est ce que quelqu’un a une idée de cette perte ?
il faut que j’arrive a faire coïncidé la compatibilité du power2max avec la compatibilité du rotor qing, la compatibilité du boitier de pédale, la compatibilité du plateau 56 avec le 38 et c’est gagné!

 

si je met une cassette de 11/28 je peux mettre un 42/58 c’est plus court que 11/25 38/52

 

le 52/11 je dépasse pas le 55kmh voir 58, il faut trourner trop vite et ca me déstabilise.

 

Exégèse:

L’idée de mettre un très gros plateau pour Embrun n’est pas délirante, même si elle va à l’encontre de la sagesse populaire (montagne => petits plateaux).

En fait, il vaut mieux penser:

  • plat => peu de différence entre les plateaux
  • montagne => grosse différence

car qui dit montée dit descente, et donc mouliner dans le vide si plateau trop petit.

Au dela de 60km/h pédaler n’est plus trés rentable c’est certain mais dans les parties moins raides (à Nice les 3/4 de la descente ne sont pas très raide par exemple) il peut être intéressant de pédaler. Dans ces phases si on tourne trop les jambes on perd de l’énergie pour rien.

Fred Grappe a aussi montrer que la récupération est plus efficace en pédalant qu’en statique mais les cadences doivent être faibles (on est tous d’accord pour dire que repartir apréès une pause, en vélo ou CAP, n’est jamais une très bonne sensation). Tant qu’a pédaler autant appuyer sur quelque chose.

 

 

Choix de vélo

Le Maître a dit:

pour la taille du velo je suis allé sur bikester. en fait la taille 58 me semble plus adapté, sur bikester il dise que entre 185 et 190 il faut un cadre de 57 a 60 par contre pour l’entre jambe j’aurais que 89 mais apres ca depend comment on mesure car j’arrive aussi a 91. un cadre plus grand permet une position plus confortable donc si ma hauteur de cadre est 57 , je peux prendre un peu plus grand, c’est un peu moins aero. tout cela m’arange parceque dans les tailles 58 il ya des invendues. en effet il ya moins de personnes de grandes taille, donc plus d’invendues. et donc j’ai pris un felt b12. disons que j’ai passer la commande. par rapport au P2 a 2399 euros de 2013 le B12 est un peu moins soigné du point de vue aero mais il a des roues aero de 38 donc je pense qu’il est plus aero qu’un p2 aero avec des roues normal. ca me permet d’avoir tout de suite un truc aero sans etre obligé de racheter des roues. en plus le cadre du B12 a des couleurs sympa avec le vert et noir tandis que le P2 gris et blanc c’est plutot « missile ». sinon pour ceux que ca intéresse le p2 2013 est dispo.

Exégèse:

Il est communément admis qu’il est aventureux de débuter avec un vélo typé CLM, mais c’est pourtant le chemin choisi par le Maître.

Force est de reconnaître une certaine sagesse dans cette approche, car s’il est unanimement admis qu’un vélo de type CLM est le plus adapté pour performer sur un Ironman, il est également certain qu’avec 8 mois de préparation, il serait probablement impossible de s’habituer à un vélo de route normal, puis de passer sur un CLM quelques semaines avant l’épreuve.