Financer son sport – et sauver la planète…


Les chaussures d’EricD pour le marathon de Paris – 2h57 !

 

La Parole du Maître

si on regarde bien . un bateua d’aviron coute 5000 euros mais peu durer 20 ans avec la même paire de chaussure! si en course a pied tu changes de chaussure tout les 2 mois , ca te fais 700 euros de chaussure par ans. tiens ca me fait penser j’ai achetté un tube de colle pour recoller mes chaussures, a force de marcher dans la boue et de les passer dans la machine a laver , j’ai fini par décoller les semelles, je vais tenter une operation de la derniere chance.

 

Exégèse

EricD aborde ici la question importante du financement de l’activité sportive.

Car il est certain que la pratique du triathlon est relativement onéreuse, surtout à une époque ou les l’argent est rare, et que cette problématique ne saurait être éludée!

Encore une fois, l’approche d’EricD est innovante et éclairante.

Son premier apport est de s’intéresser au coût total de possession (TCO: Total Cost of Ownership) des objets plutôt que d’être obnubilé par l’étiquette du prix, comme nous le sommes tous trop souvent.

Ainsi, il est puissamment démontré qu’une paire de chaussures à 120 euros peut finalement revenir plus cher qu’un bateau d’aviron à 5 000 euros malgré les apparences trompeuses. Et encore, sans tenir compte du budget tube de colle et produit lessive! Parfois, il est judicieux d’investir dans du matériel durable et de qualité, et parfois il faut se méfier de dépenses apparemment anodines et indolores, mais répétitives et coûteuses à long terme.

L’autre leçon que nous donne ici EricD est la nécessité de penser développement durable, soutenabilité et recyclage. Là où un athlète quelconque à la conscience écologique défaillante jetterait simplement une paire de chaussure usagée, EricD fait tout son possible pour réparer et prolonger la vie de son matériel, afin d’abaisser son TCO et minimiser son impact environnemental.

Qu’il soit louée dans cette démarche, et inspirons-nous de son exemple au nom de la survie des générations futures!

Enfin à ceux qui font remarquer que l’utilisation de chaussures de running usagées peut entraîner de graves blessures, il convient de demander s’il ne s’agit pas d’une légende urbaine, inventée et colportée par les fabricants pour vendre toujours plus.

Avec l’approche minimalistes, pour éviter les blessures, on va vers des chaussures ayant de moins en moins de drop et d’amorti. Or c’est un peu ce que devient une chaussure normale lorsqu’elle s’use.

Encore une fois, EricD fait figure de précurseur!

Car il court 18km par jour sans jamais se plaindre de tendinite, d’aponévrosite, de crampe, de claquage, de contracture, de déchirure ou autre – maux habituels qui affectent le commun des athlètes traditionnels, attentifs à leurs chaussures, et qui n’ont jamais osé recoller une semelle à la super-glue. Et si ce miracle était justement dû à l’utilisation intensives de chaussure fortement usées et réparées?

 

 

 

 

 

1 réflexion sur « Financer son sport – et sauver la planète… »

  1. Lorsque je cours, j’use mes chaussures sur la surface basse (semelle).

    En regardant la photo, Eric D court-il à l’envers ?

    Deux paires de pompes utilisées de manière alternée s’useraient-elles moins vite qu’une seule paire ? C’est bizarre, mais j’ai comme l’impression que oui à l’usage (même usage des 2 paires).

    Demain, je vais m’acheter une troisième paire de pompes.
    Merci pour cet éclairage prodigieux que je m’accorde.

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