Cross training / brouettes

La Parole du Maître

dans une benne ya aux moins 20 tonne de gavat. il faut 300 a 400 brouette pour la remplir. a chaque fois il faut monter la brouette a 1 m 50 au dessus du sol en passant sur un plan incliné d’une longeur de 10 a 12 metres. ca fait une pente a 12 %.

donc pour remplir une benne il faut deplacer 4 fois plus de poids puisque ya le poids de la brouette vide, le poids du corps et le poids des gravat. ca fais 80 tonnes . pour 1.5 metres ou encore 80 kg pour 1500 metres.

ca ma permis de payer mes six mois de retard de loyer et payer 2 annees davance en 3 mois. par contre au niveau du marathon , apres en avril, jetais un peu fatigué. mais bon ca ma pas tué!

Exégèse

Savoir concilier entraînement et vie professionnelle est la clé de la réussite et de la performance à haut niveau.

EricD nous donne ici une exemple éclatant d’une activité professionnelle qui a largement contribué à forger son mental de guerrier et son physique inoxydable!

Cross training / aviron

 

La Parole du Maître:

j’ai fais aussi beacoup d’aviron entre 15 et 35 ans. plusieurs final de championnat de france. test ergometre aviron 370 watt pendant 6 minutes. 450 watt pendant 3 minute.

 

en aviron également j’ai un skiff en carbone kevlar de 14 kg que j’ai construis et qui fait 28 cm de large, donc dans les vagues c’est pas facile et il faut avoir l’équilibre, j’imagine que pour un velo de tri ce doit etre le même problème, ça doit être assez pointu. cependant il me viendrait pas a l’idée en aviron de ramer avec autre chose. sur un velo de tri le poids semble etre davantage mieux repartie sur la selle et sur le guidon.

 

j’ai fais de l’aviron et ou contrairement a la course a pied, il faut avoir de la force dans les jambes.en aviron, a cadence 16 je peux faire monter le coeur a 160 et donc c’est pareille en velo, sur mon dernier velo j’avais installer un 53 12 que je ne quittais presque jamais, même a 25 kmh, autrement dis même en pedalant comme un pied, j’arrivais a faire monter le coeur. bon apres c’est vrai j’ai pas beaucoup d’experience en velo. mais la ou je suis en bretagne , j’ai pas vu beaucoup de cyclistes. et donc j’ai un peur des voitures et des camions, c’est pour ca que le dimanche ya moins de risque. j’imagine que quand meme en velo, c’est un probleme musculaire, il faut avoir une bonne endurence de force…et savoir pedaler et aussi avec des muscles qui n’ont pas l’habitude de travailler en course a pied. mais avec l’aviron, ca ressemble un peu plus au velo. la premiere chose que je ferais sera de monter un capteur de puissance pour comparer mon efficacité avec l’ergometre aviron et la course a pied.

 

et bien j’ai bien regarder en faisant du rameur. pour les quadriceps, c’est quasiment les mêmes angles que sur le velo, la difference est la cadence on rame a 18 et non a 80. le coeur monte parceque ya le travaille des bras. mais la par contre c’est pas du tout le même travaille qu’en natation. ca ressemble très peu. c’est pour ca qu’en natation meme la force que j’ai dans les bras , elle est pas au bon endroit. ca explique qu’en natation si je depasse 120 de puls , je m’epuise a la vitesse du son. par contre a 120 je peu nager autant que je veux, ca fait mal au bras comme si je fais de la marche a pied. donc le rameur , je pense que ca fait tres bien travailler l’endurence de force des quadri, c’est pour ca qu’en velo, je ressent pas de difficulté pas plus qu’en aviron a condition pour le moment que je ne dépasse pas 145 de puls. anoter que 200 watt en B1 en aviron c’est tres bon. ca fais 350 watt sur 6 minute, je suis pas loing des 400 watt en theorie. mais ce qui m’importe est d’ameliorer mon B1 pas mon maxi sur 6 minute. peu etre je peux arriver a 220 watt . Le b1 est je crois me souvenir ce que l’on est capable de tenir 6 h.

 

 

Exégèse

L’exercice de l’aviron a un effet très positif sur le vélo. En fait, sur la distance de 2000m, c’est un exercice très cardiovasculaire, qui fait bien travailler les quadriceps, et ça dure à peu près le temps de franchir une bonne bosse. Les entraînements sont aussi très structurés et codifiés, avec les différentes allures, la puissance, la cadence, le fractionné etc. on progresse vraiment. Et après ces 3 mois, j’étais beaucoup plus à l’aise dans les bosses en vélo.

A vrai dire, il y a pas mal de triathlètes qui viennent de l’aviron et qui se débrouillent très bien (voir http://redaction.triathlete.fr/post/2007/10/11/Hawaii-:-Arnaud-Picut-lancien-rameur-bien-decide-a-ne-pas-ramer). Même à la limite il vaut mieux venir de l’aviron que du vélo pour faire du tri, l’avantage de l’aviron étant qu’on développe bien sûr la puissance des cuisses, mais aussi le haut du corps.

Sur le sujet, voir aussi:

http://triathlon.competitor.com/2012/11/training/row-your-way-to-triathlon-fitness_16365

 

 

Puissance optimale pour l’Ironman de Nice

 

La Parole du Maître:

je trouve qu’il ya plus de cote que de descente.
il ya une cote de 15000 metre pour 900 metre + et une descente de 25 km pour 900 m-
pour 150 watt et 32 kmh a quel vitesse as ton interet a monter la cote et a la descendre ?

 

je viens tout simplement de me rendre compte que sur un parcours comme nice ou embrun, il ya des portions ou il faut pouvoir mettre plus de puissance et d’autres moins et que donc c’est plus dur que si c’est plat.

 

je sais plus pourquoi je voulais a tout prix un capteur de puissance, j’y voyait un grand interet mais j’ai oublié. A laval il ya une piscine exterieure deja je vais a rennes.
il fallait a tout prix que je mesure la puissance d’un truc. rien que le systeme me plait.
sur ma voiture j’ai un compteur qui mesure la consommation d’essence instantané. ca sert pour faire des economies d’essences.

Exégèse:

Si on considère que la capacité physiologique est déterminée par la capacité à tenir un NP (Normalized Power) donné, la chose se met bien en équation.

Si T=durée du parcours vélo
NP = racine 4ème de la moyenne des (P^4)
(ou racine 4ème de l’intégrale de P^4 )
Sur NP, voir http://home.trainingpeaks.com/articles/ … score.aspx

On connait par ailleurs la relation liant la puissance instantanée, la vitesse et la pente:
P = P_Air + P_Mécanique + P_Pente

avec
P_Air = puissance utilisée pour vaincre la résistance de l’air
P_Mécanique = puissance nécessaire pour vaincre les frottements mécaniques (organes de transmission du vélo et frottements des pneus sur la route )
P_Pente = puissance nécessaire pour gravir la pente

P_Air = 1/2 . ro . S . Cx . V^3
avec
ro = masse spécifiaque de l’air = 1,205 kg/m^3 (à 21°C et 1 bar de pression)
S = surface frontale (de l’ensemble cycliste + vélo)
Cx = coeff aérodynamique (de l’ensemble cycliste + vélo)
V = vitesse du cycliste (en m/s) – on suppose un vent nul.
Le coeff S.CX dépend du profil du vélo, plus ou moins aérodynamique, mais surtout de la position de cycliste. Un cycliste amateur peut avoir un S.Cx de 0,43 m², un pro de 0,36 m².

P_Frottements = m.g.V.K
avec
m = masse du cycliste + vélo
g = constante gravitationnelle
K = paramètre dépendant du vélo et du revêtement de la route

C’est ici que s’exprime une différence entre les vélos.
Pour un vélo bas de gamme, K est de l’ordre de 0,01
Pour un vélo haut de gamme, K est inférieur à 0,008.

Si l’on veut aller dans les détails, la puissance due au frottement peut être décomposée en différentes composantes.
La principale est la résistance au roulement, qui dépend essentiellement de la nature du revêtement et du pneu (ou boyau utilisé).

La résistance au roulement est égale à:
Crr.m.g.V
avec Crr = Coefficient de résistance au roulement
Crr varie entre 0,0038 et 0,0080.

P_Pente = m.g.V.p
avec
p = pente (en %) – positif ou négatif

Il suffit ensuite de calculer le profil de puissance P à appliquer sur un parcours pour minimiser le temps de parcours total T tout en maintenant un NP constant.

Ça doit bien se calculer avec un programme de simulation adapté.

Si le parcours est tout plat, la solution de l’équation est simple: P = constante = NP, et la vitesse est constante.

On pourrait ensuite voir ce que ça donne sur des parcours simples (genre 5km montée à 5% + 5 km descente à 5%, ou 5km monté + 5km plat + 5km descente) et ensuite calculer ça sur un profil réel de course, genre Embrun ou Nice.

Une fois le profil de puissance obtenu, on peut déterminer le temps minimal de parcours, et la vitesse moyenne max atteignable – qui est celle que l’on atteint pour un NP donné si l’on a parfaitement géré son effort sur la durée du parcours (en appliquant le profil de puissance optimal).