Poule vs. pull: pour une pratique triathlétique libre et décomplexée

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La poule plutôt que le pull: pour une pratique libre et décomplexée du triathlon

 

La parole du Maître

‘est le sac vert au fond

En fait si on regarde de pres, je vois pas comment on pourrais mieux disposer le velo et le materiel.

pour la poule , elle a tout de suite reperé l’endroit sur pour faire un coco. je pense que lon ferais mieux de faire confiance a linstinct annomal pour juger des bonnes protections mise en oeuvre pour le transport du velo , un bon nid bien douillet en somme. jai ete obligé de la chasser !

si c’est une poule qui pond. seulement elle a fait son coco le matin, je pense que la, elle venait juste en reperage.

nous avons evoqué le transport du velo qui est notament composé dune coque en carbone, la cocotte , specialisé dans les cocos, a tout de suite remarqué, le haut niveau de protection de la coque en carbone de mon velo. si elle le pense, on peu lui faire confiance.

 

Exégèse

La publication par le Maître de la photo de son garage (voir ci-dessus) a suscité bien des commentaires – et de lourds questionnements.

Car enfin, n’est-il pas entendu qu’un athlète de haut niveau, double Ironman finisher, se doit de prendre un soin méticuleux de son matériel, et de ranger avec une attention maniaque les outils par lesquels il bâtira sa performance: son vélo de Contre La Montre, ses chaussures, son matériel de natation….?

La photo publiée par le Maître vient remettre en question ce préjugé, et nous invite à nous interroger sur l’importance relative que doivent prendre les objets et les êtres dans notre existence. Car de fait, cette image nous interpelle: au fond, n’y a-t-il pas parfois un certain surinvestissement financier et émotionnel dans le matériel et les soins qu’on lui apporte au sein de la communauté triathlétique? Combien de fois avons-nous entendu ces reproches d’être chers, qui nous accusaient de prendre plus soin de nos vélos que de nos conjoints ou enfants?

Par le simple truchement d’une photo de son garage, le Maître nous rappelle judicieusement qu’il convient certes de traiter le matériel avec respect, en le posant délicatement, mais qu’il est inutile de succomber à une maniaquerie excessive: le temps passé à parfaitement ranger et nettoyer son vélo ou ses chaussures (et son garage…) pourra utilement être mis à profit pour servir des objectifs plus nobles, tel que la sauvegarde de notre planète ou l’entretien du lien social.

Ainsi, par cette simple image, le Maître plaide vigoureusement en faveur d’une pratique décomplexée du triathlon, réfutant les clichés, abrogeant sans appel l’image du triathlète égoïste, obsédé par son matériel et maniaque du rangement et de son vélo, au profit de l’image de l’honnête homme, dégagé des contingences matérielles, et sensibles aux aspirations les plus nobles.

Mais évidemment, la portée symbolique de cette image ne s’arrête pas là. La question fondamentale – et même cruciale – soulevée par ce document concerne la présence de La Poule. Certes, l’esprit faible n’y verra qu’un signe supplémentaire de désordre, mais le sage ne peut évidemment pas s’arrêter à cette interprétation plus que sommaire.

Car de même que certains, en contemplant une oeuvre de Marcel Duchamp, n’y voient qu’un urinoir, de même, les plus avisés y voient beaucoup plus, car ils savent que tout est dans le regard posé et la symbolique sous-jacente. Quel est donc ce message que le Maître nous envoie? La poule est-elle une réminiscence lacanienne du pull, objet fétiche du triathlète en piscine? Par sa simple présence, en tant que substitut symbolique du pull, elle complèterait alors parfaitement, avec le magnifique vélo de contre la montre (modèle Felt B12) et la chaussure de running, la trinité divine du triathlon: swim,  bike & run.

Ou bien sa signification est-elle encore plus profonde? D’après le Maître, la poule pond. Elle nous donne ainsi l’image d’une poule pondeuse libre et heureuse, se promenant où bon lui semble, tout à l’opposé de la vaste majorité de ses consoeurs élevées dans l’univers sordide et concentrationnaire des batteries d’élevage. Là encore, on peut y voir une métaphore de la liberté. Le Maître nous démontre ici que certains êtres d’exception ne trouvent pas leur bonheur dans la servilité vis à vis de l’opinion majoritaire, et dans le suivi aveugle de consignes aussi traditionnelles qu’arbitraires. Ils trouvent leur bonheur dans l’indépendance d’esprit, l’exercice de leur libre arbitre, dans la liberté, cette liberté qui leur permet de tracer leur route, indépendamment des modes et des interventions malveillantes, des contraintes matérielles et des difficultés, insensibles à l’échec, animés par la beauté de leur rêve, la grandeur de leur ambition, leur génie scientifique et créatif… Jamais ils ne se laisseront abattre par les rabat-joies et les pisse-froid que cette liberté agace, tant elle leur est étrangère et inaccessible, et qui voudraient acrimonieusement les rabaisser au rang subalterne et au triste sort qui est le leur, celui d’exécutant servile tout juste bons à entrer dans un moule déjà coulé, violant leur corps pour poursuivre des objectifs sportifs ou financiers purement matériels, en une course sans fin ni finalité morale ou sociale.

Selon Lautréamont, la littérature est « la rencontre fortuite d’une parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». En postant la photo de son garage, peut-être le Maître veut-il nous signifier que de même, l’essence du triathlon est dans la rencontre fortuite du Felt, des runnings et de La Poule, symbole d’une pratique décomplexée, libre et heureuse.

 

Pétrole, solaire, énergie nucléaire et moteur à azote: l’avenir énergétique de l’humanité

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La Parole du Maître

quand on petrolier il on deja ete obligé de divisé le prix du baril par 2 affin de retarder lecheance.

 

Exégèse

Toujours soucieux du bien-être de notre Société, le Maître aborde ici le problème capital de la baisse des cours du pétrole et de son impact sur notre avenir énergétique et environnemental.

On ne peut que souscrire au constat établi par le Maître: le prix du pétrole a été divisé par 2 à cause des pétroliers. Et ceci retarde considérablement l’échéance de la transition énergétique.

Plus précisément, il est généralement admis que si les prix ont été divisés par 2, c’est à cause de deux facteurs essentiels:

  • le ralentissement du développement économique: stagnation des économies en Europe et ralentissement de la croissance en Asie
  • la volonté de l’Arabie Saoudite de casser les reins de ses 2 grands rivaux:
        – le rival politique que constitue l’Iran chiite face au royaume sunnite, au Moyen Orient et dans le monde musulman
        – le rival économique que constituent les USA, qui en quelques années sont devenus une très grande puissance dans le domaine des hydrocarbures grâce à l’exploitation du gaz et du pétrole de schistes

A court terme, cette volonté saoudienne de casser les prix du pétrole handicape donc avant tout l’Iran et les USA, mais elle fait au passage de nombreuses victimes collatérales:

  1. la Russie dont les exportations pétrolières se sont effondrées alors même qu’elle souffrait des sanctions occidentales relatives à la situation ukrainienne
  2. les majors occidentales
  3. les énergies renouvelables
  4. le nucléaire

Les majors occidentales

Les compagnies pétrolières occidentales (les majors) se sont progressivement fait nationaliser, ou chasser de tous les grands champs facilement exploitables par les Etats sur lesquels ils se situaient. Aujourd’hui, l’essentiel des réserves est donc possédé et exploité par des compagnies pétrolières nationales (possédées par des Etats): Aramaco, de loin le n°1 mondial, Gazprom, NIOC, Kuwait Petrol Corporation, Pemex… Les 3 plus gros producteurs de pétrole/gaz mondiaux sont Aramco, Gazprom et NIOC, et certainement pas les Shell, Total…

Les pétroliers qui ont divisé par 2 le prix du pétrole ne sont donc pas ceux auxquels on pense traditionnellement en France, les majors (ExxonMobil, Chevron, BP, Shell, Total…), mais les compagnies pétrolières nationales, dominées par les Etats, qui ont complètement pris la main sur l’essentiel des réserves mondiales et qui aujourd’hui fixent les cours comme elles veulent et les manipulent à des fins politiques.

Les majors voient leur production régulièrement décliner depuis 7 ou 8 ans – même si cela était auparavant masqué au niveau de leur chiffre d’affaire par la hausse des cours. La production de Total a diminué de 20% en 4 ans. Et le cours de leurs actions suit cette pente.

Certes, les ressources naturelles pétrolières sont quasi-illimitées. Par contre, leur coût d’exploitation est très variable. Plus le prix du pétrole est élevé, plus les réserves économiquement exploitables sont élevées, mais plus il est bas, plus les réserves exploitables sont restreintes. L’Arabie Saoudite a un avantage majeur: ses réserves sont exploitables au coût le plus bas (environ 5-10$ par baril) tandis que le prix du revient du pétrole de schiste ou des plates-formes off-shore profondes est plutôt autour de 60$. A 60$ le baril, les Saoudiens vivent très confortablement tandis que les majors occidentales tirent la langue.

La pertinence des majors dépendait essentiellement de leur capacité technologique à extraire le pétrole sur des gisements complexes (off-shore, régions polaires, grandes profondeurs, pétrole de schiste…). La baisse des cours rend souvent cette exploitation non rentable, et les compagnies sont prises à la gorge. Aujourd’hui elles réduisent drastiquement leurs investissements en exploration-production, et se diversifient massivement dans les énergies renouvelables, dont elles sont devenues les plus fervents supporters et surtout les plus gros financiers : Shell dans l’éolien, le solaire, l’hydrogène, Chevron dans la géothermie, Total dans le solaire (cf. projet Shams)…. Ne pas croire qu’elles forment des lobbys pour tuer l’innovation: c’est au contraire vers elles qu’il faut se tourner pour financer des projets innovants dans le domaine des énergies renouvelables. C’est elles qui ont à la fois les moyens et la nécessité de réussir la transition énergétique.

Les énergies renouvelables

Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont donc essentiellement portées par les majors pétrolières.

Cependant, la plupart de ces investissements se sont montrés très décevants. Outrageusement avantagé d’un point de vue fiscal, le solaire photovoltaïque a connu une énorme bulle spéculative, qui a fini par exploser quand la réalité technologique et économique a repris le dessus, faisant au passage des victimes collatérales tel que Eric. Quoique l’on dise, il n’y a en 2015 pas de rationalité à investir dans ce type d’énergie. D’autant que cette filière n’est pas du tout la source d’emplois que l’on espérait: en quelques années les fabricants chinois de panneaux solaires à bas prix ont complètement balayé les fabricants européens.

L’exploitation de la biomasse et des bio-carburants a vite montré ses limites, et aujourd’hui les plus fervents opposants des bio-carburants sont les écologistes. Non sans raison: leur compétitivité économique provient essentiellement du fait qu’ils ne sont pas massivement surtaxés comme les carburants traditionnels (les 2/3 du prix de l’essence sont des taxes), ce qui prive l’Etat de ressources fiscales, et la mobilisation de vastes surfaces cultivables pour produire du carburant plutôt que pour nourrir des hommes est pour le moins problématique.

L’éolien présente un profil technique et économique plus intéressant, mais n’est pas sans inconvénient :

  • la volatilité de sa production reste très problématique et difficile à gérer
  • le raffinage des terres rares nécessaires à sa construction a un fort impact écologique négatif
  • à cause des fondations, il faut beaucoup plus de béton et d’acier par MW produit par l’éolien que pour tout autre type de centrale (y compris nucléaire), d’où une empreinte carbone indirecte forte
  • et surtout, son impact sur nos paysages est assez désastreux : pour assurer un rendement énergétique minimum, on est obligé de sombrer dans le gigantisme. Les dernières générations d’éoliennes – au-delà de 6MW – font plus de 150m de haut.

Le nucléaire

Le Maître fait encore preuve de clairvoyance en prédisant la fin du nucléaire.

Objectivement, le nucléaire est l’énergie idéale:

  • abondante: l’uranium est abondant, globalement bien distribué sur la planète (provenant de pays stables: Canada, Australie… pas besoin d’envoyer Koko faire la guerre pour sécuriser l’approvisionnement), et surtout, son coût est négligeable (10%) dans le prix de revient du kWh. Ce qui coûte cher dans le nucléaire, c’est la construction de la centrale et son démantèlement (investissement initial et final), mais pas son fonctionnement (combustible, exploitation). Les coûts sont dans la sécurité, l’ingénierie, pas le combustible.
  • propre: parmi les plus bas taux d’émission de GES par kWh produit – et le pb des déchets est un faux pb : compte tenu de leur volume extrêmement réduit, leur gestion ne présente pas de problème majeur
  • sûre: malgré le déferlement médiatique sur Fukushima, beaucoup moins de morts par kWh que la plupart des autres formes d’énergie, et notamment le charbon, qu’il remplace, et qui tue dans le silence des medias des centaines de mineurs
  • riche en emplois non délocalisables et hautement qualifiés

Cependant, le modèle nucléaire est honni du capitalisme: du fait de l’explosion des exigences de sécurité, il exige un investissement initial très important (des milliards), avec un retour sur investissement étalé sur des dizaines d’année. Aucun fond d’investissement ou entreprise privée n’est aujourd’hui prêt à investir pour un retour aussi long.

En vérité, seuls des Etats souverains ont la capacité d’investir sur un aussi long terme.

Pour que le nucléaire puisse s’imposer, il faudrait donc que la Société soit à la fois très étatiste (c’est à dire encline à donner à la puissance publique la responsabilité de l’approvisionnement énergétique du pays) et riche (pour avoir les milliards à investir).

Or toutes les sociétés étatistes socialisantes, telles que feue la RDA, Cuba, la France… sont tombées dans le déclin et la décrépitude économique, face au dynamisme des sociétés purement capitalistes, s’appuyant sur l’initiative privée (typiquement: USA) pour leurs grands projets industriels (en dehors de toute considération politique, la France est objectivement bien plus étatiste que tous ces pays. Avec 57% de son PNB consacré à la dépense publique, elle arrive au 5° rang mondial après la République Démocratique du Congo, le Kiribati, l’Iraq, le Lesotho et le Danemark – ceci du fait aussi bien de la droite que de la gauche, unis sur ce point).

En conséquence, le nucléaire est condamné: soit on est dans un pays capitaliste (comme les USA), et l’investissement nucléaire est à beaucoup trop long terme pour intéresser le secteur privé, soit on est dans une économie administrée (comme en France) et l’Etat en faillite n’a plus les moyens d’investir.

Du coup, Areva (bel exemple d’économie administrée à la française) est en détresse: ils vont prochainement annoncer des pertes record, et leurs investissements massifs dans les énergies renouvelables se sont révélés désastreux, pour les raisons évoquées plus haut (abandon du solaire à concentration, pertes massives dans l’éolien et les bio-énergies…). Bref, ils sont condamnés à disparaître ou se réinventer: toutes ces entreprises doivent s’auto-cannibaliser si elles ne veulent pas que d’autres le fassent rapidement à leur place.

Seules exceptions et lueur d’espoir pour le nucléaire: la Chine et les monarchies pétrolières, qui ont encore des Etats forts, actifs économiquement, et qui ont les moyens d’investir – mais c’est pas ça qui va résoudre les problèmes énergétiques de notre pays.

Et l’avenir dans tout ça?

L’avenir n’est pas complètement clair, mais on ne peut que rejoindre le Maître pour dire que ces prix bas du pétrole ne dureront pas longtemps. Tous les contre-chocs pétroliers (1985, 1997, 2008) ont été suivis d’une remontée durable des cours dans les 2-3 ans qui suivent.

Les formes alternatives d’énergie reviendront donc au goût du jour.

Les premiers bénéficiaires seront les pétroles et gaz de schistes, qui reprendront leur forte expansion, et qui, grâce aux progrès technologiques de la fracturation hydraulique, deviennent de plus en plus économiques à exploiter tout en respectant l’environnement (forages respectant l’intégrité de la nappe phréatique).

Le second bénéficiaire sera hélas le charbon, de loin la source d’énergie la plus néfaste pour l’environnement et la plus dangereuse pour l’homme.

Le solaire est pour l’instant mort, mais l’éolien a un bel avenir, si on accepte la défiguration des paysages.

A plus long terme, la vision du Maître est tout à fait dans l’air du temps, celui de l’économie de la multitude (au sens de Colin et Verdier).

Même si on a encore du mal à lui trouver un modèle économique robuste, on imagine alors une production complètement décentralisée, un réseau complètement symétrique, ou chaque nœud, chaque citoyen, chaque entreprise, peut être producteur, consommateur ou stockeur d’énergie, en fonction de ses capacités du moment, tant en matière de consommation (chauffage, éclairage, énergie, mobilité…) que de production (éoliennes urbaines, photovoltaïque, biomasse…) ou de stockage (hydrogène, batteries… azote liquide).

Le tout est relié par un réseau de transport et de distribution extrêmement flexible, intelligent et automatisé, le Smart Grid, dont la régulation et l’optimum économique s’appuie sur un marché fluide, adaptatif et dynamique de l’énergie. En fonction du jour, de l’heure, de l’endroit, de l’offre et de la demande, un prix de marché s’établit qui encourage chacun à stocker, à produire ou à consommer de l’énergie selon sa capacité et ses besoins. Ainsi, la mutualisation des capacités de production à une échelle européenne, leur multiplication infinie et la diversité de leurs modalités permet de gommer l’impact de leur volatilité locale, et d’adapter finement la demande aux conditions économiques et environnementales à l’instant t. Par exemple, quand il y a du vent en Belgique mais pas en France, les ménages belges exportent de l’énergie vers les ménages français, et inversement. Ou encore, quand il n’y a pas de vent dans toute l’Europe, le prix de l’électricité augmente mécaniquement, et les filières industrielles les plus gourmandes en énergie réduisent automatiquement leur production pour diminuer leur prix de revient. Dernier exemple: quand il y a du soleil, mon voisin me revend l’électricité de ses panneaux photovoltaïques pour recharger ma voiture à azote, et quand il y a du vent, je lui revends de l’électricité produite par ma micro-éolienne pour qu’il se chauffe avec sa pompe à chaleur, le tout optimisé et ajusté localement, minimisant ainsi la déperdition énergétique due au transport longue distance.

Ainsi, au milieu d’un paysage énergétique mondial un peu déprimant, le Maître, par l’ambition audacieuse de ses inventions, est peut-être le précurseur visionnaire de notre avenir énergétique…

 

Poulets volants

Flying Chicken

Flying Chicken

 

La Parole du Maître

tant que j’ai du gras sur les abdos, je continu mon entrainnement dans le sens que j’ai donné avec beaucoup de volume a faible allure pour convertire les fibres blanches en fibre rouge gloutone de lipide.

 

mais comme d’ici juin je’aurais tripller mon entrainnement total de natation, je vais encore progresser. c’est bien ce que je pensais, je ne me suis pas tromper, il faut nager beaucoup pour que les muscles s’adapte. d’ailleur je me pose une question a ce sujet. on dit que les fibres rouge sont aerobie et les blanches a naerobie, c’est un peu la même difference qu’il ya entre de la viande de poulet et de boeuf ???

 

il faut 6 mois a un poulet pour prendre son envole par contre un boeuf va prendre beaucoup plus de temps. alors les temps au 50 m ne veulent rien dire pour du long.

 

oui, jai plus nager en 2 mois que durant toute ma vie. donc 15 jours de repos c’etait pas de trop. javancais comme un obus. le premier 25 m en 25 s sans forcer. beaucoup de 50 m en 1’10. a cette allure je forcais pas, je filais. peux etre c’est possible que j’arrive a faire 1 h15. ce que j’ai remarqué aujourd’hui cest que mes muscles avaient l’air de consommer de l’oxygene et quil produisaient moins d’acide.en nageant en 1’30 au 50 metres et en faisant presque du sur place , et bien on progresse, si on le fait longtemps. On le sent, il faut que ca fasse mal au bras, c’est tout. Et la on peu penser que l’on convertit la fibre blanche (viande de poulet) en fibre rouge (viande de boeuf). Certe apres il faut avoir un coeur pour oxygene ces nouveaux muscles avide d’oxygene.

 

la question est de savoir peu etre si il est interaissant de faire des efforts du type 30 seconde pause 5 seconde ou 10 seconde pour developper plus ivite la fibre rouge, en génerant une sorte de fatigue. je pense pas que ca soit aussi efficace que de la vrai fatigue.

Exégèse

Pour rappel, nos fibres musculaires peuvent être classées selon 2 types:

  • les fibres lentes, ou fibres rouges, adaptées à des efforts répétitifs, de longue durée, et peu intenses, fonctionnant essentiellement selon un métabolisme aérobique
  • les fibres rapides, ou fibres blanches, adaptées à des efforts brefs et intenses, fonctionnant essentiellement selon un métabolisme anaérobique

En vérité, les choses sont un peu plus complexes, puisque ces types de fibres peuvent se segmenter en sous-types, mais en première approche, cette distinction suffit.

La différence fibre rouge / fibre blanche peut être facilement remarquée chez les volatiles: les muscles pectoraux du poulet, qui assurent le battement des ailes, sont en fibre blanche (c’est le fameux blanc du poulet), tandis que les mêmes muscles chez le canard sont en fibre rouge. En effet, les meilleurs poulets peuvent tout au plus voler 90m en 13 secondes (voir http://wiki.answers.com/Q/How_long_can_chickens_fly), tandis que le canard sauvage est apte à effectuer des vols au long cours. Nous ne considérons bien sûr  pas ici les poulets mécaniquement assistés (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_%C3%A0_poulet).

Les biopsies pratiquées sur des athlètes de haut niveau montrent des différences similaires: les muscles des jambes d’un sprinter auront 80% de fibres blanches et 20% de fibres rouges, tandis qu’un marathonien ou qu’un triathlète Ironman pourra avoir jusqu’à 95% de fibres rouges et seulement 5% de fibres blanches!

Les biopsies effectuées chez les sujets non entraînés montrent aussi des différences frappantes selon les groupes musculaires considérés. Ainsi on s’aperçoit que les jambes sont naturellement riches en fibre rouges, tandis que les bras sont riches en fibres blanches. Rien d’étonnant à cela, puisque pendant des centaines de milliers d’années, l’espèce humaine a été sélectionnée sur sa capacité à effectuer des efforts longs et répétitifs avec ses jambes (marcher et courir pour chasser, cueillir, migrer…), et des efforts brefs et intenses avec les bras (lancer des pierres ou des lances sur les animaux ou les hommes, se hisser dans les arbres pour échapper aux prédateurs…).

Ainsi, s’il est relativement aisé et naturel pour un homme de courir ou pédaler longtemps, il est beaucoup plus difficile de nager vite et longtemps, les muscles des bras n’étant pas naturellement adaptés à ce type d’effort.

S’il est communément admis que les poulets ne peuvent pas voler parce qu’ils ont de la fibre blanche très fatigable dans les muscles agitant les ailes, l’apport fondamental et novateur d’Eric est de retourner le paradigme: le poulet a de la fibre blanche parce qu’il ne vole jamais, tandis que le canard a de la fibre rouge parce qu’il vole souvent (un problème de poule et d’oeuf, en quelque sorte)!

La question soulevée par Eric D est donc: dans quelle mesure l’entraînement peut-il influer sur la composition de nos muscles? Est-il possible par l’entraînement de se faire des bras de nageurs, riches en fibre rouge, et capables de supporter un effort puissant, répété et long? En s’entraînant beaucoup (sur une machine à voler), un poulet pourrait-il battre le record des 90m, et s’approcher du canard migrateur, ou est-il à jamais condamné à son destin de poulet marcheur?!

De fait, longtemps, il a été tenu pour acquis que seul le capital génétique déterminait la composition de nos muscles. Mais la sagesse du Maître nous montre la voie: les recherches scientifiques les plus récentes sont venues confirmer que oui, un entraînement intensif permet de transformer la nature des fibres musculaires, il est possible par l’entraînement de modifier la composition de ses muscles, et de changer le pourcentage des différents types de fibre. L’entraînement intensif a pour effet de faire stopper l’expression des gènes des fibres d’un certain type en faveur d’un autre type. Voir http://me.umn.edu/labs/hmd/lab/docs/muscle-genes.pdf.
Néanmoins, il convient de rester prudent sur ce sujet. La transformation de fibres blanches en fibres rouges, si elle est envisageable, est probablement très longue, et 35 ans de fréquentation des bassins de natation nous ont appris qu’elle n’est probablement pleinement réalisable que si le sujet suit un entraînement intensif à un âge relativement jeune, et notamment à l’adolescence. Il est beaucoup plus difficile ensuite pour un adulte de se faire « des bras de nageurs », s’il n’a pas nagé quelques dizaines de km chaque semaine pendant quelques années de sa jeunesse: on ne transforme pas un poulet en canard aussi facilement que cela!

Voir aussi sur ce sujet http://silberblog.graphz.fr/la-ligne-noire .

 

Une nouvelle gamme de produits pour la performance de haut niveau

Nous reproduisons ici le communiqué d’EricR&D au sujet d’une nouvelle gamme de produits révolutionnaires récemment commercialisés, inspirés par la créativité d’EricD.

(EricR&D n’est pas EricD, ni l’éditeur de ce site – nous ne faisons ici que reproduire son communiqué. Afin de garantir l’objectivité de ce site et l’absence de biais dans les conseils prodigués, et pour rester dans l’orientation profondément désintéressée et bénévole qui est la nôtre, nous ne tirons aucun intérêt commercial ni bénéfice du succès des produits présentés ci-dessous par EricR&D).

Suite à mon incursion dans le monde du triathlon, je vous propose toute une gamme de produits de notre création et fabrication, issus directement de notre Centre de Recherche et Etudes en Techniques Innovantes Nationales (le C.R.E.T.I.N) situe dans la Mecque des Hautes Technologies: Lagny .

Notre premier produit est une roue a bâtons asymétrique, mais symétrique et utilisable en roue avant ou arrière grâce a un astucieux système de moyeu interchangeable.

Premier rendu du proto "Eric D Wheels"

Développée au pied a coulisse géant et testée sur l’anneau de 17km habituel comme dans le col de Longchamp. La bande de freinage comprend un bout de truc rouge, on ne sait pas pourquoi, mais comme Mavic le fait, on s’est dit que c’était une bonne idee. Les plus grand champions, comme des coureurs-nageurs-tricheurs de première catégorie FFC futurs vainqueurs potentiels d’épreuves internationalement reconnues, ont tenté d’approcher et de faire venir cet outil ultra-performant sans succès.

Notre second produit est celui de notre succès initial : la machine a nager, qui vous permet par un travail musculaire intense de convertir vos fibres blanches en rouges (qui ne tache pas) et assure de développer une TECHNIQUE PARFAITE. Ceci est garanti par notre grand maitre de la natation, ceinture noire a pois vert du 100m en 2min15. Nous ne publierons bien évidemment pas de photos, pour éviter que la concurrence ne découvre certaines de nos astuces a moindre frais.

Notre troisième produit est un Powermetre révolutionnaire, adaptable a tous les standards de Boitiers de pédalier. Celui-ci est vendu avec son ordinateur de bord, qui a chaque instant vous précise la puissance optimale a développer en fonction du parcours (extrait directement de Google Maps), de la température, altitude et humidité pour une définition précise de la densité de l’air. Un module additionnel, permet aussi d’ajouter votre objectif, ou vous permet de le programmer en fonction de votre « vitesse Ironman » (marque déposée). Un dernier module vous permet d’anticiper visuellement le parcours et les virages grâce à une intégration Google Maps / Google Street / Google Earth de 7eme génération. Une intégration a un jeu de direction actif est en cours pour palier a vos déficiences en descente et vous permettre enfin de prendre la roue de mistertri à 115 km/h dans la descente de l’Izoard.

Notre quatrième produit est un produit révolutionnaire pour le développement des capacités en course a pied et en ultra-endurance : nous l’avons humblement appelé « LA BROUETTE ». Fourni avec un fascicule d’entrainement ainsi qu’un kit d’enregistrement de compagnie en nettoyage industriel et construction. Vous pouvez payer vos loyers en vous entrainant.

Nous proposons aussi :

  • le casque occipital, qui ne couvre pas le front pour une meilleur refroidissement
  • un skiff en carbone super léger, pour s’entrainer a ne plus se laisser mener en bateau
  • une voiture a air comprime et une carabine diesel
  • des chaussures de course a pieds resemellables et inusables
  • des ours blancs a sauver

A noter, nos offres spéciales entreprise avec vente en TVA récupérable pour les produits que vous achetez pour des raisons de R&D et autres subtilités comptables.

Financer son sport – et sauver la planète…


Les chaussures d’EricD pour le marathon de Paris – 2h57 !

 

La Parole du Maître

si on regarde bien . un bateua d’aviron coute 5000 euros mais peu durer 20 ans avec la même paire de chaussure! si en course a pied tu changes de chaussure tout les 2 mois , ca te fais 700 euros de chaussure par ans. tiens ca me fait penser j’ai achetté un tube de colle pour recoller mes chaussures, a force de marcher dans la boue et de les passer dans la machine a laver , j’ai fini par décoller les semelles, je vais tenter une operation de la derniere chance.

 

Exégèse

EricD aborde ici la question importante du financement de l’activité sportive.

Car il est certain que la pratique du triathlon est relativement onéreuse, surtout à une époque ou les l’argent est rare, et que cette problématique ne saurait être éludée!

Encore une fois, l’approche d’EricD est innovante et éclairante.

Son premier apport est de s’intéresser au coût total de possession (TCO: Total Cost of Ownership) des objets plutôt que d’être obnubilé par l’étiquette du prix, comme nous le sommes tous trop souvent.

Ainsi, il est puissamment démontré qu’une paire de chaussures à 120 euros peut finalement revenir plus cher qu’un bateau d’aviron à 5 000 euros malgré les apparences trompeuses. Et encore, sans tenir compte du budget tube de colle et produit lessive! Parfois, il est judicieux d’investir dans du matériel durable et de qualité, et parfois il faut se méfier de dépenses apparemment anodines et indolores, mais répétitives et coûteuses à long terme.

L’autre leçon que nous donne ici EricD est la nécessité de penser développement durable, soutenabilité et recyclage. Là où un athlète quelconque à la conscience écologique défaillante jetterait simplement une paire de chaussure usagée, EricD fait tout son possible pour réparer et prolonger la vie de son matériel, afin d’abaisser son TCO et minimiser son impact environnemental.

Qu’il soit louée dans cette démarche, et inspirons-nous de son exemple au nom de la survie des générations futures!

Enfin à ceux qui font remarquer que l’utilisation de chaussures de running usagées peut entraîner de graves blessures, il convient de demander s’il ne s’agit pas d’une légende urbaine, inventée et colportée par les fabricants pour vendre toujours plus.

Avec l’approche minimalistes, pour éviter les blessures, on va vers des chaussures ayant de moins en moins de drop et d’amorti. Or c’est un peu ce que devient une chaussure normale lorsqu’elle s’use.

Encore une fois, EricD fait figure de précurseur!

Car il court 18km par jour sans jamais se plaindre de tendinite, d’aponévrosite, de crampe, de claquage, de contracture, de déchirure ou autre – maux habituels qui affectent le commun des athlètes traditionnels, attentifs à leurs chaussures, et qui n’ont jamais osé recoller une semelle à la super-glue. Et si ce miracle était justement dû à l’utilisation intensives de chaussure fortement usées et réparées?