La Parole du Maître
j’ai peu etre une solution, je colle un insert http://www.breizhbikes.com/fsa-insert-68mm-pour-boitier-de-pedalier-bb30_image1.html avec de la fibre et de la resine sur mon vtt, pour cela je fend dans le sens de la longeur mon boitie de vtt et je place endessous l’insert que je ligature avec un fil enrobé de resine, apres j’ai plus qu’a monter le boitier de mon clm avec le pedalier
j’ai fais des prolongateurs en inox special eau de mer, on sait jamais, le tube de selle a été coupé puis ressoudé avec dexterité et j’ai recollé le tube du moyeu de pedalier a l’araldite et au fil de verre. si j’enfonce les amortisseur de 5 cm j’ai les memes positions que le clm. avec du 52/13 et des manivelles de 177,5 (tres rare sur vtt) je vais tracer la route.
je l’ai soudé sous argon ,vue l’epaisseur du cordon de soudure, ya pas de risque
j’ai fais un enroulement filamentaire avec orientation des fibres a 15 degré, sachez que jai fais de longue etudes dans les materiaux composites qui mon couté une fortune et que je continue de rembourssé. mon pedalier est maintenant beaucoup plus resistant. les 3800 m j’ai ete obligé de faire une pose de 5 minutes mais jetais sur le bon rytme de 5 minute au 200. je pensais pas y arrivé vue que avant darrivé a la piscine jetait deja fatigué.
Cest un pedalier dura ace 7700 qui coute 250 euros que lon peu trouver a 120 euros en promo et que jai eu pour 50 euros avec le boitier, j’ai rien trouvé moins cher. Il y a pas beaucoup de choix en 177,5 je vous met au defis de trouver un pedalier 177.5 avec le boitier pour 50 euros. Jai egalement achetter a dec, une selle a 15 euro, des prolongateur pour 25 euro et une paire de pneu 26/28 pour 20 euros. Au total j’ai depensé 150 euros, pour mon vtt , le mettre a niveau, cest le prix que je lai achetté neuf. Jai egalement achetté des lanieres pour les pedales avec des calespieds plastiques!
j’ai achetté un prolongateur decathlon, mais il etait trop court donc j’ai soudé deux tubes en inox un peu plus long. justement j’ai ravancé la selle de 15 cm pour pouvoir obtenir les memes angles que sur le felt. le cintre est plus haut de d’environ 10 cm mais si je met des collier rilsan je peu enfoncer la suspenssion de 5 ou 6 cm; il en resulte que j’ai une position un peu plus haute de 3 ou 4 cm sur une longeur d’un metre, ce qui correspond a une pente de 3 ou 4%. les pneux de 28 + le poids augmente la resitance globale a l’avancement. donc c’est un peu comme si j’etait en cote.
c’est vrai que j’etais face a un probleme ardu, entre le pedalier de 175 a 44 dents tout mou et desaxé, la selle completement reculé, le cintre carrément haut perché, le boitié indemontable, c’etait pas gagné.
Exégèse
Tout cycliste averti le sait bien, à partir d’un certain niveau, pour bien s’entraîner et performer, il faut posséder au moins deux vélos: un vélo de course et un mulet.
Le vélo de course sera optimisé pour être le plus léger possible, rigide et nerveux, et présenter le meilleur aérodynamisme. C’est à lui que seront consacré l’essentiel des dépenses, pour obtenir les meilleures performances en compétition. On ne le sortira qu’en compétition, ou lors des meilleures sorties d’entraînement, lorsqu’il fait beau, que les conditions sont bonnes pour rouler et que l’on commence à taquiner le chrono.
Le mulet doit présenter des qualités opposés: il doit être fiable et robuste, confortable, donc plutôt souple, facilement réparable, peu cher à entretenir, à l’épreuve du mauvais temps et des routes hivernales défoncées. Un peu de surpoids n’est pas forcément mauvais, car ils ne fera que renforcer la qualité de l’entraînement.
Cependant, l’athlète soucieux de sérieux budgétaire, pour reprendre une expression à la mode, sera vite confronté à un cruel dilemme: alors qu’un bon vélo revient déjà si cher (plusieurs milliers d’euros), comment financer un second vélo?
Une fois encore, par la grâce de son génie inventif, Eric D apporte une réponse saisissante d’efficacité et de bon sens avec un nouveau concept: le VTTCLM!
L’idée de base est de partir d’un vieux VTT, qui peut s’acheter d’occasion pour une bouchée de pain, et de le transformer progressivement pour retrouver les cotes d’un vélo de compétition de Contre La Montre (CLM)!
Comme on le sait, le positionnement sur le vélo est essentiellement défini par un triangle et une longueur. Le triangle est celui formé par le creux de la selle, le cintre et l’axe du pédalier, et la longueur est celle des manivelles.
Si 2 vélos présentent un triangle et une longueur de manivelle identiques, alors les sensations et le positionnement sur l’un et l’autre seront très comparables.
Mais évidemment, la géométrie d’un VTT n’est absolument pas celle d’un CLM, et de nombreux connaisseurs pourtant chevronnés ont crié « mission impossible » devant le projet de donner à un VTT la géométrie d’un CLM. Il a fallu tout le génie inventif d’Eric pour résoudre ce problème.
La première chose a donc été de reproduire le triangle selle / cintre / axe de pédalier. La position sur un VTT est beaucoup plus relevée et assise en arrière que sur un CLM. Certains suggéraient l’achat d’une tige de selle inversée qui aurait permis de se rapprocher de la position CLM, mais Eric procède d’une façon beaucoup plus audacieuse, radicale, économique et précise: il coupe la tige de selle, et la ressoude en lui donnant exactement l’angle nécessaire pour positionner correctement la selle par rapport au boîtier de pédalier et au cintre. Notons cependant qu’une telle opération sur une pièce aussi cruciale pour la sécurité que la tige de selle nécessite une exécution sans faille. Heureusement les techniques métallurgiques avancées maîtrisées par Eric lui permettent de réaliser une soudure à l’argon, solide et fiable.
Le triangle de base ainsi établi, il est facile ensuite de fixer un prolongateur sur le cintre, afin de permettre un positionnement allongé comparable à celui d’un CLM. Cependant, les prolongateurs du commerce sont trop courts, et un vrai poste de pilotage de CLM est hors de prix: qu’à cela ne tienne, deux tiges cylindriques en inox coudées et soudées font l’affaire!
Par ailleurs, afin de respecter le caractère plongeant de la position, le poste de pilotage peut être surbaissé en utilisant le débattement de la course de l’amortisseur de la fourche, en le maintenant en position compressée grâce à des colliers rilsan ou à des sangles.
Mais le point le plus délicat est le pédalier. Les VTT de base du commerce sont vendus avec des pédaliers indignes d’un vrai cycliste: développements ridicules, fragilité, manque de nervosité pour restituer la puissance élevée d’un vrai cycliste, manivelles courtes… Eric D résout se problème en faisant l’acquisition d’un monstre de solidité, de rigidité, de nervosité et de légèreté: le pédalier Shimano Dura-Ace, fleuron de la gamme du célèbre constructeur japonais.
Il faut savoir qu’un pédalier Dura-Ace neuf vaut plus de 400 euros dans le commerce. Mais heureusement, Eric D a su mettre à profit sa parfaite connaissance des ressources de l’Internet pour se procurer ce petit bijou en occasion, pour 50 euros!
Se pose alors le délicat problème de la fixation de ce pédalier dans un boîtier pas du tout conçu pour accueillir ce monstre de performance et de technologie. Toutes les personnes consultées préalablement affirmaient l’opération impossible. Qu’à cela ne tienne, aux grands maux les grands remèdes, Eric D scie son cadre à la disqueuse pour enlever l’ancien boîtier de pédalier, et le remplacer par un nouveau boîtier compatible avec le Dura-Ace. Le cadre est ensuite ligaturé à la fibre de verre epoxy orientée à 15° et collé à l’Araldite, assurant ainsi une résistance équivalente, voire supérieure à l’assemblage d’origine!
Une fois ces opération effectués, les derniers détails restent à régler.
Des cale-pieds à lanière sont utilisés, car même s’ils détonnent un peu sur le Dura-Ace, ils autorisent une utilisation beaucoup plus polyvalente du VTTCLM (vélotaf etc) en permettant l’utilisation de chaussures normales.
L’utilisation de pneus route, en remplacement des pneus à crampon typiques d’un VTT, améliore grandement le Crr (coefficient de résistance au roulement) et l’aérodynamisme de l’engin, ce qui est essentiel puisque la vitesse du haut de la roue est de 2 fois la vitesse du vélo.
Enfin, une selle de route, longue et effilée, permet de compléter le dispositif, en permettant l’adoption d’une position identique à la position CLM, avec des sensations identiques.
Les résultats obtenus avec ce vélo lors d’un stage intensif en Tunisie sont étonnant. Une moyenne proche de 30 km/h a pu être observée sur des trajets relativement longs. C’est qu’en fait, les éléments essentiels à une bonne performance sont présents sur le VTTCLM: position aérodynamique du cycliste, pneus avec un bon rendement, braquet adapté… et surtout entraînement du cycliste, qui grâce au VTTCLM peut s’entraîner quotidiennement. Les autres éléments, qui nous coûtent si cher à optimiser et qui font la fortune des fabricants (poids, rigidité, aérodynamisme… du vélo) jouent finalement un rôle tout à fait mineur dans la performance globale.
Au total, par son génie inventif, son audace et sa perspicacité à dénicher les bonnes affaires, Eric a réussi ce que beaucoup tenaient pour impossible: transformer, avec un budget remarquablement maîtrisé, un vieux VTT en une machine de guerre, susceptible de l’entraîner efficacement pour la réalisation de son objectif: l’Ironman de Nice. Pour citer Mark Twain: « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».